Lore StarCraft II- Histoire de Matt Burns: Dans le sang
Si vous aimez le lore de StarCraft II, cette news va vous faire plaisir. En effet, Blizzard a annoncé la mise en ligne régulière d'histoires entièrement gratuite sur le site officiel. Cela démarre dès ce vendredi avec la nouvelle intitulée "Dans le sang. Vous pouvez la lire en ligne ou la télécharger au format PDF. Bonne lecture ;)
BIP.
BIP.
BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP.
Le rat se réveilla trempé de sueur froide, comme chaque jour. Le transpondeur implanté dans son poignet hurlait sa sonnerie stridente, toutes les cinq secondes. C’est le patron, Ivan, qui appelait. Il y avait un arrivage de matos.
Ses instincts prirent le relai, animant son corps. Ses deux glandes surrénales libérèrent la version naturelle d’une piqûre de stimulants dans ses veines. Ses poumons se gonflèrent, des vaisseaux sanguins chargés d’oxygène vinrent alimenter son tissu musculaire, et il commença son rituel de réveil.
Le rat s’extirpa du siège de pilote moisi qui lui servait de lit et enfila une combinaison crasseuse, renforcée d’une couche ultrafine de fil de NéoAcier destinée à détourner les lames. Au plafond, des lumières s’allumèrent faiblement et éclairèrent son logement : un cockpit de vaisseau de liaison en ruine. Le rat fouilla dans les restes de matériel électronique éparpillés au sol à la recherche d’une ration d’urgence. Pas de chance.
La pulsion de partir sur le champ, d’obéir à l’appel d’Ivan, était forte ; mais il n’avait pas terminé son rituel. Il trottina jusqu’au panneau de contrôle rouillé du vaisseau et passa la main dans l’ouverture sombre d’un compartiment. Il en ressortit un insigne de pilote, deux ailes dorées fixées à un cordon en caoutchouc. Il passa la médaille autour de son cou et sentit le poids du métal, froid, solide et rassurant sur sa poitrine.
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BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP.
Le rat se réveilla trempé de sueur froide, comme chaque jour. Le transpondeur implanté dans son poignet hurlait sa sonnerie stridente, toutes les cinq secondes. C’est le patron, Ivan, qui appelait. Il y avait un arrivage de matos.
Ses instincts prirent le relai, animant son corps. Ses deux glandes surrénales libérèrent la version naturelle d’une piqûre de stimulants dans ses veines. Ses poumons se gonflèrent, des vaisseaux sanguins chargés d’oxygène vinrent alimenter son tissu musculaire, et il commença son rituel de réveil.
Le rat s’extirpa du siège de pilote moisi qui lui servait de lit et enfila une combinaison crasseuse, renforcée d’une couche ultrafine de fil de NéoAcier destinée à détourner les lames. Au plafond, des lumières s’allumèrent faiblement et éclairèrent son logement : un cockpit de vaisseau de liaison en ruine. Le rat fouilla dans les restes de matériel électronique éparpillés au sol à la recherche d’une ration d’urgence. Pas de chance.
La pulsion de partir sur le champ, d’obéir à l’appel d’Ivan, était forte ; mais il n’avait pas terminé son rituel. Il trottina jusqu’au panneau de contrôle rouillé du vaisseau et passa la main dans l’ouverture sombre d’un compartiment. Il en ressortit un insigne de pilote, deux ailes dorées fixées à un cordon en caoutchouc. Il passa la médaille autour de son cou et sentit le poids du métal, froid, solide et rassurant sur sa poitrine.
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