Blizzard a mis en ligne une nouvelle intitulée Frénésie
Blizzard a mis en ligne sur le site officiel francophone la dernière nouvelle intitulée "Frénésie" : Est-ce un oiseau ? Un avion ? ...Non, un Mutalisk !. Ce n'est pas moins de 24 pages qui vous attendent sur ce récit écrit par Kal-El Bogdanove. Je vous propose de découvrir cela en cliquant sur ce lien.
Le vent soufflait de derrière, à présent. Ça augurait d’un beau plané, et Alden Moss le prit comme une bénédiction. Il était au bord de la falaise, les orteils en boule, regardait la terre sableuse s’envoler par petits paquets qui disparaissaient dans le vide.
Il savait qu’il y avait un plancher en bas. Il y avait marché, y avait atterri, y avait même emmené une jolie fille du coin pour quelques câlins. Mais un matin comme ça, quand les rayons du soleil n’arrivaient pas encore jusqu’au fond du canyon, il aimait faire semblant de ne pas le savoir, comme s’il s’apprêtait à s’élancer pour dompter un abîme aussi infini que l’espace.
Le soleil n’était pas encore levé, mais les premières lueurs de l’aube commençaient à teinter la nacre des nuages. Il faisait bien assez clair pour des yeux de jeune homme. Il vérifia une dernière fois les attaches de son harnais comme le lui avait appris son père depuis des années, puis sauta.
La poussée du vent vint emplir l’aile. Le haut des falaises se couvrait d’or, à présent ; elles semblaient s’étendre à l’infini, une mer fractale de crêtes bosselées, de canyons enroulés et de plateaux arides. Une merveille géologique sans pareille.
Alden redressa, flottant le long des falaises, bondissant d’une poche de lumière à l’autre comme un poisson volant. Tous ses soucis, l’école, les parents, la draft... Tout ça était resté au sol, loin derrière. Ici, dans le ciel, avec le vent qui s’engouffrait dans ses poumons, tirait sur l’aile et rugissait dans ses oreilles… il était libre.. Lire la suite.
Il savait qu’il y avait un plancher en bas. Il y avait marché, y avait atterri, y avait même emmené une jolie fille du coin pour quelques câlins. Mais un matin comme ça, quand les rayons du soleil n’arrivaient pas encore jusqu’au fond du canyon, il aimait faire semblant de ne pas le savoir, comme s’il s’apprêtait à s’élancer pour dompter un abîme aussi infini que l’espace.
Le soleil n’était pas encore levé, mais les premières lueurs de l’aube commençaient à teinter la nacre des nuages. Il faisait bien assez clair pour des yeux de jeune homme. Il vérifia une dernière fois les attaches de son harnais comme le lui avait appris son père depuis des années, puis sauta.
La poussée du vent vint emplir l’aile. Le haut des falaises se couvrait d’or, à présent ; elles semblaient s’étendre à l’infini, une mer fractale de crêtes bosselées, de canyons enroulés et de plateaux arides. Une merveille géologique sans pareille.
Alden redressa, flottant le long des falaises, bondissant d’une poche de lumière à l’autre comme un poisson volant. Tous ses soucis, l’école, les parents, la draft... Tout ça était resté au sol, loin derrière. Ici, dans le ciel, avec le vent qui s’engouffrait dans ses poumons, tirait sur l’aile et rugissait dans ses oreilles… il était libre.. Lire la suite.
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